Allez je reprends aussi mon vote de l'ancien forum (avec l'un ou l'autre changement cela dit) mais je complète avec un Top 20, tant qu'à faire
20)
Belgique 2007 : Ma première course sur place, donc grande valeur sentimentale. En plus, Kimi a gagné. Ca s'arrête là car la course était oubliable mais c'est purement personnel et égoïste pour le coup
19)
Japon 2008 : Alonso, Raikkonen et Kubica sur le podium. Je n'ai jamais eu de podium aussi satisfaisant. Dommage que Massa ait fait son Massa après course au détriment de Bourdais. La course elle même était bonne sans plus mais en tant que fan je ne pouvais pas laisser ça de côté.
18)
Australie 2006 : A l'image de Montréal 07, une course qui résume tout ce qui fait que j'aime Melbourne. Ajoutez à cela mes favoris bien placés et Schumacher qui se perd, il ne m'en fallait pas beaucoup plus.
17)
Canada 2007 : Quand on finit par ne pas tout comprendre à une course, c'est généralement un bon signe mais une légère frustration demeure, ce pourquoi elle n'est pas plus haute dans mon classement. Reste un gros bordel comme Montréal sait en proposer, l'accident le plus violent que j'ai vu en F1 (quoique Fernando à Melbourne en 2016 s'en rapproche) et une Super Aguri doublant une McLaren. Collector. Pis belle victoire de Hamilton et un dernier podium de Alex Wurz 10 ans après ses débuts, moi qui ait toujours aimé le géant bicolore, c'est cool.
16)
Espagne 2012 : Bah oui ! Si j'avoue avoir surtout apprécié cette course (en soi très agréable pour Barcelone en passant) pour Williams, équipe qui a tout mon respect et mon estime, c'était tellement surréaliste de voir ce cher Pastor gagner à la régulière. Et j'aime beaucoup me repasser ce dernier tour et ce tour d'honneur car plus le temps passe, plus cette victoire est irréelle.
15)
Japon 2007 : Une des dernières courses de F1 disputées dans des conditions dangereuses de bout en bout. Une fois le Safety Car rentré, c'était du grand spectacle, qui prend encore plus de valeur avec les interruptions continuelles d'aujourd'hui. Pis le dernier tour entre Massa et Kubica est tellement en contradiction avec les règlements actuels que ça en est hilarant
14)
Bahreïn 2014 : A part ça, la F1 moderne est chiante. Voici la plus belle course avec Baku 2017 et Austin 2015 pour prouver le contraire. Pis avec la Pastorisation aussi...^^
13)
Monaco 2004 : Une victoire Renault c'était déjà beaucoup pour l'ado chauvin que j'étais. La première (et hélas seule) de Jarno Trulli, un de mes premiers coups de cœur, c'était encore mieux. L'abandon gag de Schumacher, c'est du bonus.
12)
Italie 2008 : Très belle course qu'on a tendance à oublier aujourd'hui. La victoire de Vettel faisait plaisir à voir, puis c'était Toro Rosso, ex-Minardi qui gagnait, d'où un côté surréaliste presque émouvant.
11)
Hongrie 2003 : La première victoire d'Alonso, avec Schumacher à un tour. C'est peu dire que j'étais content ce jour-là. C'était d'ailleurs la première fois que je portais un t-shirt de F1
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Mentions honorables :
- Canada 2011, excellent mais l'interruption de deux heures m'empêche de l'apprécier autant que d'autres
- Belgique 2004, la meilleure course de Spa sur le sec et la succession au trône du roi de Spa.
- Angleterre 2008, le joyau de Hamitlon, l'étron de Massa
- Monaco 2001, une course à élimination à l'ancienne et un point très émouvant pour Prost et Alesi. Pis la lutte Bernoldi-DC reste bien étrange à mes yeux aujourd'hui
- Bahrein 2006, la meilleure entame de saison avec 2003. Je préfère juste 2014, l'effet nocturne aidant je suppose
- Canada 1998, Montréal à son plus dingue.
- Allemagne 2000, le manifestant, l'averse qui coupe le circuit en deux, la remontée et la victoire surprise de Barrichello, du mémorable.
- Brésil 2003, comme dit dans le vote du plus beau Grand Prix, la fin m'a énormément frustré et me laisse encore un goût amer. Mais là aussi, du mémorable à revendre.
- Azerbaïdjan 2017, parce qu'avec plus de recul, cette course va finir par me plaire de plus en plus. Je regrette de ne pas l'avoir vue en direct cela dit.
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N°10
Grand Prix du Brésil 2012
Un final qui fera date au même titre que 1986 et 2008. Non seulement le suspens était omniprésent (le premier tour aidant), mais le spectacle était quasi-permanent, ce qui rendait la course excellent, climax ou non. Ajoutez à cela des conditions changeantes qui apportent toujours un sel particulier, une lutte intéressante pour la tête avec Hulkenberg en trublion, la sortie gag de Kimi qui me fait toujours autant rire des années après (et bataille aussi belle que symbolique avec Schumacher) et le final émouvant, on a tout eu. Si le résultat avait tourné en faveur d'Alonso, ce serait probablement dans le Top 5 mais c'était trop bon pour être ignoré, malgré ma déception sur le moment.
N°9
Grand Prix de Saint-Marin 2005
Là, je l'avoue tout net : les 13 derniers tours suffisent à le placer ici. Rarement j'ai été aussi tendu devant une course (je ne vous raconte pas l'explosion de joie au final), avec la preuve ultime qu'on peut assister à une bataille d'anthologie... sans le moindre dépassement. Schumacher a sorti le grand jeu et Alonso a répondu avec un pilotage d'un même niveau. Là aussi, une course importante par rapport à son contexte car on doutait encore à ce moment du vrai potentiel de Fernando. Après cette course, personne ne pouvait le nier : Alonso méritait de devenir champion du Monde un jour ou l'autre. Une course que, comme Interlagos 2012, je suis fier d'avoir vécu et d'en garder un souvenir vivace.
N°8
Grand Prix d'Europe 2007
Comme pour le N°9, ce n'est pas tant le Grand Prix dans son ensemble que certaines séquences qui ont marqué mon âme de fan. La pluie qui tombe dès l'extinction des feux et la tempête qui s'en suit a donné lieu à un des débuts de course les plus mémorables qui soit. L'empilement de monoplaces était assez comique à vivre, même si l'incident de Liuzzi fait froid dans le dos depuis Suzuka 2014. Reste le moment de gloire de Markus Winkelhock, aussi improbable que savoureux. La suite de la course sera bien plus classique jusqu'au retour de la pluie, avec une démonstration de jusqu’au-boutisme d'Alonso... et de son mauvais caractère aussi (mais en même temps avec la pleureuse Massa...
). Je note aussi le bel effort de Hamilton (le coup de la grue me stupéfie encore aujourd'hui) et les derniers points d'Alex Wurz.
N°7
Grand Prix du Brésil 2007
C'est un cas particulier ici car ce Grand Prix n'est pas tant une de mes courses préférées que mon moment préféré de fan. En tant que grand supporter de Kimi, après tant d'occasions manquées, le voir remporter le titre en défiant tout pronostic alors que presque tout le monde (pas moi !) le donnait perdant, c'était juste trop. Je n'ai jamais été aussi content du dénouement d'une course et d'une saison. Et personne n'y trouvait quelque chose à redire ce soir-là. Le sport avait triomphé et je ne pouvais qu'être fier d'être fan de F1. Et puis en tant que final, sans atteindre les hauteurs de 2012 ou 2008, ça se tenait bien.
N°6
Grand Prix du Brésil 2008
Qui n'est pas devenu fou à la fin de cette course ? Nos aînés ont connu 1986, nous avons connu 2008. Ce final est devenu légendaire et fait encore beaucoup parler aujourd'hui, certains se sentant encore désolé pour Massa. Il est vrai qu'on peut parler d'une issue cruelle sachant qu'il faisait la meilleure course de sa carrière. Reste qu'à mon sens, tout est bien qui finit bien car Hamilton méritait bien ce titre. Et comme je ne voulais absolument pas que Massa l'emporte, que Hamilton l'a emporté au tout dernier moment et que ces abrutis de commentateurs n'ont même pas tilté que Glock a été doublé (moi si, mais qu'ils l'ignorent m'ont fichu un gros doute), je ne vous parle pas de l'état de mes nerfs, déjà régulièrement malmenés devant une bonne course de F1. Alors un tel suspens...
Again, un moment où on sera fier de dire "Je l'ai connu".
N°5
Grand Prix de Grande-Bretagne 2003
C'est probablement la course que j'aime le plus revoir pour son spectacle pur et dur. Là où la majorité des courses de ce classement ont une valeur sentimentale pour son contexte ou des moments précis, celui-là est une orgie en matière de fun. Dès que notre fameux religieux en kilt s'est amené (nous offrant aussi une des plus belles Laffiteries qui soit), ce fut de l'action non-stop. Pour le coup, qu'importe que mes favoris n'aient pas autant brillé qu'envisagé, j'étais juste ravi de ce que je venais de voir. Et oui sur un point de vue purement égoïste et personnel, c'était bandant de voir Villeneuve résister pendant des tours à Schumacher
N°4
Grand Prix d'Australie 2003
Objectivement, Silverstone était une meilleure course que Melbourne. Après, Melbourne fut plus prolifique en matière de retournements de situations en tête, de quoi nous gâter. Comptez également la belle lutte Schumacher-Raikkonen qui m'a définitivement fait apprécier Bwoahman, et le début de course perturbé par la piste asséchée, ce qui est toujours une bonne chose. Mais outre toutes ces qualités, deux choses sont à prendre en compte : c'était le début de saison, donc nous partions sur une excellente note mais surtout, cela survenait après l'horrible saison 2002. Que cette course se produise dès l'ouverture de 2003, tout en faisant chuter Ferrari du podium, c'était juste parfait pour repartir sur de bonnes bases. Et le meilleur était encore à venir.
N°3
Grand Prix d'Europe 2012
Qu'on ne me dise plus que la F1 moderne ne peut plus nous prendre aux tripes et nous émouvoir. Je parlais du Brésil 2012 tout à l'heure qui a dû toucher les fans de Vettel en plus d'être une course de malades. Idem ici, sans le concours de la pluie et sur un circuit qui n'était pas destiné à proposer un tel spectacle. Ajoutez à cela le fait que mes pilotes favoris l'emportent, avec un Alonso en larmes à domicile et un Schumacher qui apporte une note nostalgique particulièrement appréciable (oui, même pour moi) et c'est banco. Puis c'est beau, c'est une course où Maldonado fait son Pastor.
N°2
Grand Prix de Malaisie 2003
Le Grand Prix qui a probablement la plus grande valeur sentimentale ici. La course en elle-même était juste bonne mais c'était le week-end de l'éclosion de Fernando Alonso avec sa pole et son podium (avec une Renault et un organisme diminués pour rappel) et la première victoire de Kimi Raikkonen. Tout le monde l'a compris ce jour-là, l'avenir était en marche et l'ère Schumacher touchait à sa fin. Après l'Australie, ce type de moment était d'autant plus précieux. Il était déjà fort plaisant à l'époque, avec le recul et la nostalgie, il devient d'autant plus lourd de sens.
Pis merde, Raikkonen qui fait pleurer Ron Dennis. Imaginez ça.
N°1
Grand Prix d'Europe 1999
C'est la course que je préfère revoir dès que j'ai besoin de visionner une grande course de F1. Pourquoi ? Parce qu'elle contient absolument tout ce qu'il faut. Accident spectaculaire (mais non dramatique), météo changeante, favoris au tapis ou en difficultés, plusieurs leaders différents avec retournements de situations, moments légitimement déchirants (la panne de Badoer fait encore mal à voir), vainqueur surprise et podium incongru. Le tout avec une incidence sur le championnat puisque Hakkinen a ici empoché les deux points qui allaient le séparer d'irvine au final. Cette course est aussi chaotique que belle, aussi poignante qu'enthousiasmante, aussi surprenante que rafraîchissante. Si je devrais montrer une course de F1 à un néophyte, ce serait celle-ci.