Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
- Masta
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Quand bien même il avait déjà acquis le surnom de Professeur à ce moment, en 1984 il n'était pas aussi économe que cela. De son propre aveu il cherchait encore à signer le meilleur temps y compris lors de séances d'essais. Son échec face à Lauda qui sacrifiait davantage ses qualifs (15-1 en faveur d'Alain cette année) l'a poussé à aborder ses weekends de course de façon plus pragmatique. Aspect qu'il a poussé à son paroxysme lorsque Senna est arrivé, comprenant que son nouveau voisin de garage n'allait jamais avoir la même approche C'est d'ailleurs pour ça qu'à certaines qualifs, Alain prenait plus d'une seconde dans la vue : parce qu'il ne cherchait pas à tout prix le meilleur temps comme Ayrton et sacrifiait quelques séances pour mieux préparer son dimanche. Ce qui lui a souvent réussi en 1988 comme en 1989.
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Et puis il pouvait se le permettre vu la domination de McLaren à cette époque, il n'avait plus du tout cette approche une fois parti chez Ferrari et Williams.
- Samako
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Ce n'était pas sa qualité principale (comme Schumacher par exemple) et il souffrait de la comparaison face à Senna, mais Prost était un monstre de vitesse.
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- Lockheed
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Indéniablement, Alain Prost figure parmi les grands de la F1, au même titre que Fangio, Clark, Stewart, Lauda, Senna, Schumacher, Hamilton et Verstappen. Toutefois, des nuances ne permettent pas de le positionner en haut de l'affiche.
Au volant, il était un "professeur", mais le risque ne faisait pas partie de ces gênes, préférant utiliser d'autres méthodes pour parvenir à ses fins.
Il savait néanmoins se montrer très rapide, mais à un moment donné, il comprit que pour gagner, il fallait d'abord finir la course (la fiabilité hantait les écuries en ce temps là). A partir de là, il devint un expert en réglages en fonction des circuits.
Son handicap était la pluie, car sur piste mouillée, Prost perdait ses repères (encore plus s'il appercevait le casque jaune de Senna dans ses rétros).
Son dernier titre (1993) a été acquis au volant d'une Williams-Renault en avance dans la maîtrise des aides électoniques au pilotage et qui écrasait la concurrence d'une manière encore plus insolente que la Red Bull actuelle (+ 1 sec par tour).
De fait, Prost (et Mansell un an plus tôt) n'eut pas vraiment à forcer pour acquérir son titre.
Au volant, il était un "professeur", mais le risque ne faisait pas partie de ces gênes, préférant utiliser d'autres méthodes pour parvenir à ses fins.
Il savait néanmoins se montrer très rapide, mais à un moment donné, il comprit que pour gagner, il fallait d'abord finir la course (la fiabilité hantait les écuries en ce temps là). A partir de là, il devint un expert en réglages en fonction des circuits.
Son handicap était la pluie, car sur piste mouillée, Prost perdait ses repères (encore plus s'il appercevait le casque jaune de Senna dans ses rétros).
Son dernier titre (1993) a été acquis au volant d'une Williams-Renault en avance dans la maîtrise des aides électoniques au pilotage et qui écrasait la concurrence d'une manière encore plus insolente que la Red Bull actuelle (+ 1 sec par tour).
De fait, Prost (et Mansell un an plus tôt) n'eut pas vraiment à forcer pour acquérir son titre.
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Prost a eu quand même quelques ennemies non négligeables en 1993, et surtout assez inattendus, qui sont la FIA et sa propre équipe ce qui est dommage par ailleurs, car Franck Williams aimait vraiment Prost, mais il était incapable de le montrer quand il le fallait...
Quant à Mansell, son pire ennemi était lui-même, et il était vraiment pas simple à vaincre
Quant à Mansell, son pire ennemi était lui-même, et il était vraiment pas simple à vaincre
Et sinon il y aurait pas comme un problème de répétition car tu disais ca déjà il y a quelques joursLockheed a écrit : ↑lun. 12 sept. 2022 2:06Indéniablement, Alain Prost figure parmi les grands de la F1, au même titre que Fangio, Clark, Stewart, Lauda, Senna, Schumacher, Hamilton et Verstappen. Toutefois, des nuances ne permettent pas de le positionner en haut de l'affiche.
Au volant, il était un "professeur", mais le risque ne faisait pas partie de ces gênes, préférant utiliser d'autres méthodes pour parvenir à ses fins.
Il savait néanmoins se montrer très rapide, mais à un moment donné, il comprit que pour gagner, il fallait d'abord finir la course (la fiabilité hantait les écuries en ce temps là). A partir de là, il devint un expert en réglages en fonction des circuits.
Son handicap était la pluie, car sur piste mouillée, Prost perdait ses repères (encore plus s'il appercevait le casque jaune de Senna dans ses rétros).
Son dernier titre (1993) a été acquis au volant d'une Williams-Renault en avance dans la maîtrise des aides électoniques au pilotage et qui écrasait la concurrence d'une manière encore plus insolente que la Red Bull actuelle (+ 1 sec par tour).
De fait, Prost (et Mansell un an plus tôt) n'eut pas vraiment à forcer pour acquérir son titre.
Lockheed a écrit : ↑jeu. 08 sept. 2022 12:41Vilbrek1
Au volant, Prost était un "professeur", mais le risque ne faisait pas partie de ses gênes, préférant utiliser d'autres méthodes pour parvenir à ses fins.
Il savait néanmoins se montrer rapide, mais à un moment, il comprit que pour gagner, il fallait d'abord finir la course. Il est ainsi devenu un expert en réglages en fonction du profil des circuits.
Son handicap était la pluie, car sur piste mouillée, Prost perdait ses repères(encore plus s'il apercevait le casque jaune de Senna dans ses rétros !)
Dans l'idéal nous somme ce que nous imaginons. Dans la réalité nous sommes ce que nous accomplissons. (Ayrton Senna)
Alfa Romeo, Ferrari, Williams | Toyota GR | Mahindra, Jag', Venturi | Aprilia
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Chez Ferrari en 1990 si, d'ailleurs aucune pole cette année-là, pas commun pour un candidat au titre. Et Mexico 90 fut justement le paroxysme de la logique "je sacrifie les qualifs pour tout miser sur la course".
Chez Williams par contre, il n'avait plus besoin en effet
Il était d'ailleurs le plus rapide en 1984 face à Lauda, ce que Niki a lui-même reconnu.
Pas vraiment. Il a surtout été marqué par l'accident de Didier Pironi à Hockenheim en 1982, puisque Didier a décollé sur sa Renault, aveuglé par les projections d'eau. A ce jour il a décidé qu'il ne prendrait plus de risque superflu dans ces conditions et qu'il n'hésiterait pas à s'arrêter si besoin. Ce qu'il a fait à Adélaïde 89 et quand bien même on lui chia à la gueule à ce sujet, les conditions lui ont donné raison. D'ailleurs en 1991, c'est Senna lui-même qui a demandé l'arrêt...Son handicap était la pluie, car sur piste mouillée, Prost perdait ses repères(encore plus s'il apercevait le casque jaune de Senna dans ses rétros !)
Le truc c'est que, comme pour les qualifications, comme il était opposé au maître du genre qui lui prenait tous les risques, il ne pouvait que souffrir de la comparaison, donnant l'impression qu'il y était "nul" alors que pas du tout.
Oui et non. Si la Williams était la meilleure voiture, elle n'avait pas un aussi gros avantage qu'en 1992 car les autres équipes avaient récupéré pas mal de gadgets électroniques, et la McLaren MP4/8 était une excellente voiture qui refit petit à petit son retard, notamment en fin d'année. Aussi, ce maniaque de la mise au point qu'était Prost n'avait du coup pas la même sensibilité avec ces dispositifs qui faisaient le boulot à sa place, là où Damon Hill, quoique débutant, avait fait tout son apprentissage avec.Son dernier titre (1993) a été acquis au volant d'une Williams-Renault en avance dans la maîtrise des aides électoniques au pilotage et qui écrasait la concurrence d'une manière encore plus insolente que la Red Bull actuelle (+ 1 sec par tour).
Ce qu'on oublie aussi, c'est que Williams fit peser malgré eux la menace de l'arrivée de Senna pour 1994 et, fidèle à leur habitude, n'ont jamais cherché à mettre leur pilote en confiance. Et la presse ne pardonna pas la moindre défaite à Prost puisqu'ils avaient déjà cette idée que la Williams était ultra-dominante.
Dans tout ce contexte, Prost eut plus de mérites qu'on pourrait le croire...
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Masta >>> "plus mérité qu'on le croit", je ne pense pas que Senna aurait abondé dans ce sens !
Lors de la saison 93, le Brésilien réussissait l'exploit à arracher 5 GP au volant de sa modeste McLaren à moteur Cosworth (de plus, Ford privilégiait plutôt Benetton que McLaren sur la fourniture de son bloc) face aux intouchables Williams.
Prost se plaignant à un moment, Senna lui rétorquait qu'ils n'avaient qu'à échanger leur voiture (relire les articles de l'époque).
Lors de la saison 93, le Brésilien réussissait l'exploit à arracher 5 GP au volant de sa modeste McLaren à moteur Cosworth (de plus, Ford privilégiait plutôt Benetton que McLaren sur la fourniture de son bloc) face aux intouchables Williams.
Prost se plaignant à un moment, Senna lui rétorquait qu'ils n'avaient qu'à échanger leur voiture (relire les articles de l'époque).
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Re: Les Pilotes surcotés et sous-cotés en F1
Le principal défaut de la McLaren était le Ford moins évolué et moins puissant. Ce qui a duré une demi-saison, le temps que Dennis marchande. Aussi ce n'était pas tant un exploit puisque Interlagos et Donington se sont fait sous la pluie. Monaco il a bénéficié de l'abandon de Schumacher. Et Japon/Adélaïde, la McLaren avait déjà pas mal comblé son retard sur la Williams.
Senna fut en effet magistral à l'occasion en 1993. Mais on exagère grandement l'écart Williams-McLaren de 1993 parce que c'est facile à retenir et que ça glorifie Senna (que j'admire beaucoup au demeurant).
Et bien évidemment que Senna allait lui rétorquer cela, lui qui souhaitait justement aller chez Williams mais sans succès à cause du véto de Prost. Il voit son rival se plaindre de divers soucis (légitimes ou non je ne saurais dire) sur la monoplace de pointe, la punchline allait de soi
Senna fut en effet magistral à l'occasion en 1993. Mais on exagère grandement l'écart Williams-McLaren de 1993 parce que c'est facile à retenir et que ça glorifie Senna (que j'admire beaucoup au demeurant).
Et bien évidemment que Senna allait lui rétorquer cela, lui qui souhaitait justement aller chez Williams mais sans succès à cause du véto de Prost. Il voit son rival se plaindre de divers soucis (légitimes ou non je ne saurais dire) sur la monoplace de pointe, la punchline allait de soi
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